Le maire annonce 500 000 euros de travaux
La
surprise annoncée à la fin de la réunion vient du maire, Dominique
Parrel, qui avait tenu à être présent pour profiter de cette
présentation (il ne fait pas partie du comité consultatif). "
La commune a obligation d'accueillir les enfants, c'est pourquoi nous
allons installer des bâtiments modulaires pour la rentrée
prochaine. "
Coût
? 500 000 euros
Qu'a-t-on
pour cette somme là ?
- 160 à 180 m2 de surface créée derrière l'école primaire d'Orgeoise (une architecte a déjà rendu son avis).
- Des bâtiments modulaires BBC en bois que la commune va acheter.
- Le percement des bâtiments existants.
- La construction de couloirs " en dur " pour relier l'école aux bâtiments modulaires.
Nous
avons immédiatement interpellé le maire sur différents points
:
- le non respect du travail effectué par le comité, puisque le maire n'attend pas que notre avis soit rendu pour faire construire. Il nous a répondu de continuer à travailler pour le futur... mais qu'il était dans l'obligation légale d'accueillir les enfants à la prochaine rentrée.
- le côté " provisoire " ou non de ces bâtiments : habituellement, on ne construit pas de couloirs " en dur " pour du temporaire... S'il s'agit de provisoire, le coût est très important même si le maire nous a dit que la moitié de la somme pourrait provenir de subventions. Il nous semble inutile d'acheter les bâtiments modulaires, alors qu'ils ont vocation à permettre l'accueil provisoire des enfants en attendant une solution pérenne. D'après la municipalité, on ne peut plus les louer. S'il s'agit vraiment de provisoire, des bâtiments type Algeco BBC pourraient suffire. Eux se louent, un simple coup de téléphone à la société Algeco nous l'a confirmé.
- notre crainte que la somme investie vienne grever le budget pour un futur projet.
Nous continuons à être très inquiets sur l'avenir des écoles à Coublevie. La création d'un comité consultatif a été consentie par le maire face à la mobilisation des coublevitains (et non des seuls parents d'élèves), qui ont été nombreux à signer la pétition lancée par notre collectif. Mais leur avis, notre avis compte-t-il vraiment ?
Certains points nous posent question :
- Il a fallu attendre deux mois entre l'annonce de la création du comité à la réunion publique (le 09 mars 2017), et la première réunion (le 10 mai ).
- Cet été, le comité est resté en sommeil pendant trois mois. Nombre d'entre nous étaient pourtant disponibles pour se réunir.
- Conséquence : seules quatre réunions du comité ont eu lieu depuis le mois de mai, alors qu'on nous demandait de travailler rapidement.
- Certains éléments dont nous avons besoin pour travailler ne nous ont toujours pas été communiqués :
- nous avons demandé à rencontrer une personne de l'AURG (Agence d'Urbanisme de la Région Grenobloise) suite à la présentation par les représentants de la municipalité de la révision de l'étude de 2015 que nous leur avions commandée : cela ne sera pas possible
- nous attendons toujours de la DIE (Direction de l'Immobilier de l'Etat, anciennement France Domaine) le prix auquel l'école du Bérard et son terrain de sport pourraient être vendus, le cas échéant.
Nous
sommes conscients qu'il faut répondre à l'urgence de la situation. Notre réflexion sur les solutions possibles nous a également conduit à envisager l'extension d'Orgeoise, entre autres possibilités. Mais ces scénarios n'ont pas encore été discutés par le comité, ni présentés au conseil municipal.
Le maire nous a affirmé
que la construction de 500 000 euros de bâtiments modulaires sera
votée par le conseil municipal.
Nous déplorons qu'il n'y ait eu aucune concertation avec le comité consultatif, les parents d'élèves et les enseignantes en amont de cette décision municipale. Aucun avis n'a été demandé sur les besoins ou l'emplacement pour être sûrs que la solution retenue réponde à toutes les exigences et toutes les contraintes.
Nous déplorons qu'il n'y ait eu aucune concertation avec le comité consultatif, les parents d'élèves et les enseignantes en amont de cette décision municipale. Aucun avis n'a été demandé sur les besoins ou l'emplacement pour être sûrs que la solution retenue réponde à toutes les exigences et toutes les contraintes.
A
quoi sert le travail du comité, dont la création a été votée par
ce même conseil municipal ? Peut-on imaginer que son travail soit
court-circuité devant l'urgence de la situation, dont nous nous
étions fait l'écho depuis longtemps ?
Une
fois de plus, nous demandons qu'une vraie solution d'avenir
puisse voir le jour. Nous ne voulons pas d'une rustine
supplémentaire.
Pour cela, il est indispensable que le maire et le conseil municipal prennent connaissance des solutions proposées par le comité consultatif avant de voter des travaux qui doivent impérativement s'intégrer dans un projet d'ensemble, modulable et d'avenir.
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